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Vlan!

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Gregory Pouy

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Etre serein dans une société en mouvement: écologie, géopolitique, développement personnel, sexualité... Tous les mardis, on parle avec des chercheurs et chercheuses (sociologues, psychologues, anthropologues, historiens, scientifique) pour vous aider à mieux comprendre où nous allons.

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[NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer

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Description :

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Il y a quelques jours, je me suis inscrit dans une nouvelle salle de sport. Une décision anodine mais si je vous en parle, c’est que mon critère décisif de choix en surprendrait plus d'un : son café ! Alors pourquoi je vous raconte ça ?

 

 

Après treize années en tant qu'indépendant, j'ai appris à apprécier la liberté d'organiser mon temps, cette capacité à façonner mes journées selon mes envies.
J’ai toujours choisi des appartements me permettant de faire cela dans les meilleures conditions et pourtant, la solitude des journées commence à peser.

Partageant la raison principale de mon inscription dans cette gym avec mon ami John Krakauer, neuroscientifique américain reconnu, il m'a répondu par une formule qui résonne comme un diagnostic de notre époque : "we need to practice humans".

En français dans le texte « Nous devons pratiquer l'art d'être humain ».
A priori un non-sens et pourtant c’est tout l’inverse.
Comme un muscle qui s'atrophie faute d'exercice, de manière insidieuse, notre capacité à créer du lien se délite dans le confort de notre isolement choisi.
D’ailleurs, j’ai reçu sur Vlan ! une chercheuse du MIT, Valérie Gauthier pour nous aider à récréer du dialogue si cela vous intéresse.

Cette semaine j’ai envie d’explorer ce que le magazine « The Atlantic » a justement nommé de « siècle anti-social ».

 

Mais alors c’est quoi le paradoxe de notre solitude moderne ?

La langue anglaise, dans sa précision, distingue "solitude" de "loneliness".
Le premier terme décrit un choix enrichissant, une pause réparatrice. Le second évoque une forme d'isolement toxique, un repli qui nous éloigne de notre nature profondément sociale.
Notre langue française peine à capturer cette nuance essentielle - "isolement" porte une connotation trop négative pour traduire fidèlement ce "loneliness" contemporain que nous nous imposons collectivement.

Alors attentin, ressentir de la solitude est une réponse saine, comme le souligne le sociologue Eric Klinenberg.
C'est cette énergie qui m'a poussé vers cette salle de sport, ce besoin viscéral de reconnecter avec le monde.
Mais voilà le paradoxe de notre époque : nous répondons au sentiment de solitude par davantage de solitude, dans une spirale qui nous éloigne toujours plus les uns des autres.

Les chiffres racontent une histoire paradoxale de notre temps.
Pour chaque heure passée en présence d'autrui hors de chez soi, l'Américain moyen en passe 7 devant sa télévision.
La fréquence des dîners entre amis a chuté de 45% entre 1970 et les années 2000.
Nous croyons chercher le bien-être dans cette retraite, mais les études en psychologie moderne révèlent une réalité contre-intuitive : nous sommes particulièrement mauvais pour identifier ce qui nous rend véritablement heureux.


En fait ce que l’on nomme le Me-time a un vrai coté sombre !!! Je vous explique ca !!

 

Une expérience fascinante menée à Chicago par le psychologue Nick Epley l'illustre parfaitement. Il a demandé aux usagers du métro d'imaginer leur trajet idéal : la majorité a opté pour un voyage silencieux et solitaire, considérant qu'une conversation avec un inconnu serait désagréable.
L'expérience a prouvé exactement l'inverse - les interactions, même brèves, ont significativement amélioré leur bien-être et plus longues étaient ces dernières, meilleur était l’impact.
C'est ce que les chercheurs appellent le "paradoxe de la connexion sociale" : nous fuyons précisément ce qui pourrait nous rendre plus heureux.
Pourtant même dans un espace social tel que le métro nous nous enfermons dans l’isolement de nos écouteurs qui annulent le bruit ou simplement en plaçant l’écran glacé de notre téléphone entre soi et les autres.

Et ce qui est mauvais pour notre santé mentale fini par également être mauvais pour notre santé physique comme le prouvent de nombreuses études sur la longévité.
Etre utile à sa communauté comme me le rappelait Jean-Marc Lemaître, Directeur de recherche à l’Inserm, est fondamental.

 

Et par ailleurs il y a un prix politique à notre deconnexion sociale !
je vous explique

 

Cette citation de Deleuze prend ici tout son sens : "Le pouvoir exige des corps tristes. Le pouvoir a besoin de tristesse parce qu'il peut la dominer. La joie est résistance, parce qu'elle n'abandonne pas."
Sans verser dans le complotisme, l’idée n’est pas dire que le pouvoir en place nous invite à rester chez nous mais force est de constater que notre isolement volontaire fragilise le tissu social.
Nous renforçons nos liens avec ceux qui pensent comme nous, tandis que notre seule exposition à des opinions divergentes se fait à travers le prisme déformant des algorithmes des reseaux sociaux.

La nuance qu'apportait une discussion au café du commerce, la modération qu'insufflait une conversation avec un voisin de palier, tout cela s'efface progressivement.

Trump a parfaitement profité de cette situation et l’a renforcé en créant son propre réseau social ironiquement appelé « Truth social » (selon le Washington Post, durant son 1er mandat il a menti 30 573 fois soit 21 mensonges par jour en moyenne - cqfd).
Situation encore renforcée avec un Musk prenant la main sur X évidemment.
Comme l'explique le sociologue Dunkelman, "si la famille nous apprend l'amour, la tribu nous apprend la loyauté et le village nous apprend la tolérance."
Sans ce village, nous perdons notre capacité à comprendre des narratifs différents des nôtres.

La réalité c’est que parler avec des personnes bienveillantes ayant des opinions légèrement différentes des nôtres permet de se modérer politiquement automatiquement.

A partir du moment où nous n’avons plus d’interactions avec nos voisins, nous n’arrivons plus à nous connecter à la nuance et cela donne envie de renverser la table.

D’ailleurs, cette déconnexion sociale est aussi en partie ce qui explique l’incompréhension chez les démocrates aux U.S. qui continuaient à parler des minorités invisibilisées quand la majorité des Américains n’arrivaient pas à joindre les 2 bouts.
Nous ne parlons plus avec les mêmes faits ni les mêmes vérités quand nous pourrions être relativement d’accord la plupart du temps comme l’a prouvé la convention citoyenne en France.

Mais dans cette période particulièrement dystopique, ce que j’observe surtout, c’est ce besoin de se réfugier avec un besoin croissant de se divertir.
Or on le sait, l’extrême-droite gagne faute de participants, le nihilisme gagne partout et est particulièrement dangereux.
Alors on écoute des podcasts d’humour ou léger, on regarde des séries et tout cela renforce le temps passé seul.

C’est assez classique de gérer le stress à travers une forme d’isolement mais en réalité cela est inversement proportionnel à notre niveau de bonheur.


Même nos rituels sociaux ont été touché mais l‘avez-vous réalisé ?

 

Dans les années 1970, le foyer américain moyen recevait des amis plus d'une fois par mois. Aujourd'hui, ces rituels de socialisation s'effritent. Les livraisons à domicile représentent désormais 74% du trafic des restaurants aux U.S., transformant des lieux de convivialité en simples points de collecte.

Cette évolution reflète une transformation plus profonde de notre rapport au temps et à l'espace. Entre 1965 et 1995, nous avons gagné collectivement six heures de temps libre par semaine - soit 300 heures par an.
Au lieu d'investir ce temps dans des activités sociales, nous l'avons massivement réinvesti dans les écrans.
Un choix qui semblait offrir plus de liberté mais qui, paradoxalement, nous a enfermés dans une nouvelle forme de solitude.
Et je dois confesser, non sans gêne, que mon propre compteur est probablement plus élevé que les 30% de temps éveillé moyen passés devant un écran.

Plus inquiétant, les études démontrent une corrélation directe : plus nous passons de temps devant nos écrans, moins nous sommes naturellement attirés par l'engagement social.
Certes, une partie de ce temps d'écran est supposément "sociale", mais partager des liens TikTok ne remplace pas la richesse d'une conversation en face à face.

Même dans le couple, il arrive régulièrement qu’un écran s’interfère entre les 2 personnes, la psychologue Esther Perel m’a parlé alors de solitude paradoxale dans cet épisode de Vlan !
Vous n’êtes pas seul mais vous ressentez un sentiment d’ignorance qui parfois peut avoir des impacts délétères.

 

Et alors si vous avez des enfants, l’impact chez les ado est halluninante

 

Oui ! La transformation est encore plus frappante chez les jeunes générations.
Les statistiques révèlent une réalité troublante : ils sont moins nombreux à vouloir passer leur permis, à sortir en "date", ou même simplement à voir des amis en dehors de l'école.
Ils font moins de bêtises, ont moins de relations sexuelles, restent dans leurs chambres et quand ils sont en famille, mettent un écran entre eux et leurs parents.
Le nombre d'adolescents qui voient quotidiennement un ami hors du cadre scolaire a chuté de 50% par rapport à 1990.

L'anxiété atteint des sommets, particulièrement chez les jeunes filles, dont près de 50% rapportent une tristesse persistante.
Ce n'est plus seulement une redéfinition de l'adolescence à laquelle nous assistons, mais une transformation profonde de sa psychologie même.

Comme l'explique Nicholas Carr, nous avons perdu cette frontière salutaire entre "être seul" et "être dans la foule". Notre solitude est constamment parasitée par le flux ininterrompu des réseaux sociaux, créant un état paradoxal : plus connectés que jamais, mais aussi plus anxieux et épuisés.
Un phénomène qui explique peut-être cette tendance étrange sur TikTok à célébrer l'annulation de diners ou de plans sociaux.

 

Et alors il y a un truc que je n’avais pas du tout vu venir

 

De manière surprenante - du moins pour moi - la courbe du bonheur est inversement proportionnelle au confort que nous construisons dans nos maisons, comme le note le sociologue Patrick Sharkey.
Plus nous y sommes confortables moins nous voulons en sortir et plus nous nous recroquevillons sur nous-même.
D’ailleurs, il note qu’un changement profond s'est opéré dans la conception même de nos espaces de vie. Les architectes ne débattent plus de la luminosité des pièces ou de l'ouverture des espaces, mais du nombre d'écrans qu'on peut y installer – il faut désormais s’assurer que l’on peut accrocher un écran dans chaque pièce.
Le confort moderne s'est transformé en cocon digital, dessinant une architecture intrinsèquement antisociale.

Les "routines matinale" exhibées sur les réseaux sociaux illustrent parfaitement cette mutation.
Ces vidéos, souvent réalisée par des personnes fortunées au physique mettent en scène une existence quasi monacale : méditation matinale, séance de journaling, repas healthy, yoga... mais étrangement, pas trace d'enfants, de conjoint ou d'amis.
La présence de l'autre y est souvent perçue comme une nuisance, une interruption dans cette chorégraphie parfaitement orchestrée du "me-time".

 

Et ca pourrait être pire demain si on ne se réveille pas

Notre fuite vers le digital pourrait bientôt prendre une nouvelle dimension avec l'émergence des IA conversationnelles.
J'ai ce pressentiment que les réseaux sociaux traditionnels vont perdre du terrain au profit des conversations avec des intelligences artificielles.
Cela peut sembler relever de la science-fiction, mais je le vois venir inexorablement.

Le plus troublant n'est pas que nous ne réalisions pas parler à une machine - nous le savons parfaitement.
Non, ce qui inquiète, c'est que nous choisissions consciemment ces interlocuteurs artificiels. La raison est simple : l'IA ne nous challenge jamais, elle nous valide constamment et reste disponible 24/7, sans le moindre jugement.
Une facilité qui nous éloigne encore davantage de la complexité enrichissante des relations humaines.

La prescription est pourtant simple pour quiconque évalue son bien-être en dessous de 7/10 : privilégier les appels téléphoniques aux messages texte, oser la conversation avec des inconnus dans un café, s'engager dans de nouvelles activités pour rencontrer des personnes ou simplement travailler depuis un espace social pour les indépendants.
Ces petits pas peuvent sembler insignifiants, mais ils sont le début d'une transformation profonde.

C'est précisément ce qui m'a poussé à choisir cette salle de sport avec mon amie Fatou.
Un simple rituel matinal qui devient une norme, qui elle-même se transforme en valeur, pour finalement redéfinir mes comportements.
Car au fond, tout commence par ces petits choix quotidiens.

Face à ce défi, il ne s'agit pas simplement de nostalgie pour un monde pré-numérique.
Notre besoin de connexion humaine n'est pas un luxe ou une option - c'est une nécessité vitale pour notre espèce.
Les études démontrent invariablement que contrairement à nos croyances modernes, une plus grande maison, une voiture de luxe, ou un salaire doublé au prix de notre temps libre ne font que générer plus d'anxiété.

Le véritable paradoxe de notre époque réside dans cette conviction que ce dont nous avons le plus besoin est du temps seul (« me-time).
C'est peut-être la plus grande erreur de notre génération.
Nous possédons d'innombrables opportunités de nous connecter les uns aux autres, et pourtant nous les rejetons systématiquement, une par une, jour après jour.

"Pratiquer l'humain" n'est donc pas un simple exercice de « développement personnel » - c'est un acte de résistance contre l'atomisation de notre société.
Chaque conversation initiée, chaque sourire échangé, chaque moment de présence authentique compte. Ces interactions peuvent sembler insignifiantes face à l'ampleur du défi, mais elles sont les fils qui retissent le tissu social effiloché.

Pour paraphraser Deleuze une dernière fois, la joie que nous procurent les vraies connexions humaines nous emmène dans des endroits où la tristesse de l'isolement ne nous mènerait jamais.
Peut-être que la vraie révolution de notre époque serait simplement de redécouvrir le courage d'être présent les uns pour les autres, de cultiver ces petits moments d'humanité partagée qui, finalement, donnent tout son sens à notre existence.

Car au fond, ce n'est pas tant la technologie qui nous isole que nos choix quotidiens.
Et chacun de ces choix est une opportunité de réinventer notre façon d'être ensemble.
Alors la prochaine fois que vous hésitez entre commander une livraison ou aller au restaurant, entre envoyer un message ou passer un appel, entre rester chez vous ou rejoindre des amis, rappelez-vous : ce n'est pas juste un choix pratique, c'est un choix de société.
Et peut-être même, un choix de civilisation.

 

Mis en ligne : il y a 4 mois, le 27/02/2025 07h00

Durée : 16m

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